Les sénateurs américains ont adopté de façon bipartisane, mardi, la loi visant à investir quelque 1 000 milliards de dollars dans les infrastructures vieillissantes du pays. Une victoire pour le président démocrate Joe Biden, qui a toutefois dû réduire la voilure de son plan de départ. La Chambre des représentants doit désormais valider le texte.
Le Sénat américain a adopté, mardi 10 août, un plan d’infrastructures de 1 000 milliards de dollars (852 milliards d’euros) pour rénover routes, ponts et aéroports notamment, l’une des priorités du président Joe Biden, offrant au locataire démocrate de la Maison blanche une victoire bipartite majeure.
Le texte, adopté par 69 voix contre 30, va désormais être transmis à la Chambre des représentants, avec la perspective du plus important investissement dans les infrastructures des États-Unis depuis des décennies. Dix-neuf sénateurs républicains ont voté en faveur du projet de loi.
Les démocrates du Sénat poussent désormais pour un ensemble budgétaire distinct de 3 500 milliards de dollars, un projet que le camp démocrate prévoit d’adopter au Congrès en contournant l’objection des républicains.
Ainsi, après des mois de négociations entre groupes de sénateurs démocrates et républicains, l’esprit de collaboration qui a régné au Congrès sur le plan d’infrastructures devrait être éphémère, alors que ce projet est très populaire auprès des Américains selon les enquêtes d’opinion.