La Haut-Commissaire s’est dite préoccupée de la poursuite « des troubles politiques liés en partie à un désaccord sur l’organisation d’un référendum sur une nouvelle Constitution, et l’organisation d’élections en septembre ». Pour Mme Bachelet, les autorités haïtiennes doivent garantir le droit de vote dans des conditions de sécurité.
En attendant, les populations font face à « des niveaux élevés d’insécurité et des difficultés apparentes du gouvernement à lutter contre cette tendance ». De plus, la police ne serait pas intervenue lors d’un certain nombre d’affrontements récents entre groupes criminels dans la capitale Port-au-Prince.
Ces incidents ont fait au moins 50 morts, entraîné le déplacement de plus de 10.000 personnes et aggravé un accès déjà très limité aux services de base.
Mme Bachelet condamne fermement les attaques violentes contre la Police Nationale d’Haïti, avec la mort de 25 policiers depuis janvier. Elle demande aux autorités de prendre toutes les mesures possibles pour assurer la protection de tous les Haïtiens et s’attaquer aux causes profondes de la violence.
Entre-temps, les dirigeants haitiens ferment les yeux et se bouchent les oreilles, se contentant de tweeter des promesses et de se faire photographier comme si de rien n’était.