L’assassinat de l’ex-président Jovenel Moise a été bien planifié, selon le Réseau national de défense des droits humains soulignant qu’il s’agit de violation du droit à la vie.
Les mercenaires ont pu compter sur le soutien de plusieurs responsables d’unités de sécurité de la présidence dont Jean Laguel Civil, ancien coordonnateur de la sécurité de l’ex-chef de l’exécutif et de Dimitri Hérard de l’USGPN.
Le RNDDH affirme que le soir de son assassinat Jovenel Moise avait appelé ces derniers ainsi que le directeur général a.i de la PNH, Léon Charles qui n’avaient pas volé à son secours malgré les promesses faites en ce sens.
Selon l’organisation de défense des droits humains, Léon Charles devrait être entendu par la police et la justice dans le cadre de cette affaire.
Le RNDDH révèle également que le premier ministre Ariel Henry avait eu des contacts téléphoniques avec Joseph Félix Badio ainsi que Jovenel Moise.
Marie Rosie Auguste Ducénat, la responsable de programme au RNDDH a également fourni des précisions sur la planification de l’arrestation de Jovenel Moise à laquelle 14 personnes avaient participé activement.