Des organisations politiques, syndicales et populaires dénoncent ce qu’elles appellent “l’ingérence indécente” du BINUH et du Core Group dans les démarches des Haïtiens visant à trouver une issue à la grave crise politique
Port-au-Prince, 19 Juillet 2021- (AHP)- Des regroupements d’organisations politiques, syndicales et populaire dont le Combite, le MOPOD et l” IPAM ont dénoncé lundi en conférence de presse ce qu’ils qualifient d’indécence, l’ingérence des pays membres du Core group qui tentent de contourner, ont-ils dit, les discussions en cours pour une solution à l’haïtienne a la crise.
L’un des dirigeants du combite, le professeur Josué Merilien a indiqué que le plan du Core groupe et du Bureau Integre des Nations-Unkiues en Haiti (BINUH) est de maintenir le Parti Haïtien Tet Kale ( PHTK) au pouvoir.
Il dit ne pas comprendre comment le Core groupe et le BINUH peuvent s’ériger aujourd’hui en donneur de leçons, alors qu’ils font partie de la crise que connaît actuellement le pays, pour avoir supporté aveuglément l’administration de Jovenel Moise dans toutes ses dérives.
Le Syndicaliste encourage les acteurs politiques et de la société civile à poursuivre les pourparlers afin de finaliser le protocole d’entente qui permettra de mettre sur pied un gouvernement de transition.
Il se dit conscient des divergences qui existent entre les acteurs politiques mais l’important pour le moment c’est l’intérêt du pays, a souligné Josué Merilien.
L’un des porte-parole du combite des organisations politiques, syndicales et populaire, Olritch Jean Pierre appelle pour sa part les acteurs impliqués dans les discussions dans le cadre de la recherche d’une solution à l’haïtienne a la crise, à la vigilance, car à son avis il y a parmi eux des partisans zélés du parti haïtien tet kale(PHTK) qui tentent de se renouveler au pouvoir même après la mort de l’ancien président Jovenel Moïse.
Il indique que le mieux actuellement pour le pays c’est la formation d’un gouvernement de rupture avec les anciennes pratiques des gouvernements PHTK au cours des dix dernières années.
Il faut dire non à la continuité, martèle le militant politique Olritch Jean Pierre.
AHP