Les funérailles du président assassiné, Jovenel Moise, se sont déroulées dans une ambiance de violence dans la ville du Cap-Haïtien où des scènes de pillage ont été enregistrrées.
Des coups de feu ont été également entendus aux abords du site où se déroulait la cérémonie. Une situation qui a porté certains dignitaires internationaux à quitter précipitamment les lieux.
L’ambassadrice des États-Unis auprès des Nations Unies, Linda Thomas-Greenfield, a du de son coté écourter sa visite en Haïti et rentrer dans son pays.
Alors que la délégation envoyée par le président Joe Biden est parti plus tôt que prévu, un haut responsable de l’administration a déclaré que l’ambassadeur avait pu rencontrer des dirigeants haïtiens lors des funérailles, y compris le nouveau Premier ministre Ariel Henry et Claude Joseph, qui vient de quitter son poste.
« Notre délégation est ici pour apporter un message au peuple haïtien : vous méritez la démocratie, la stabilité, la sécurité et la prospérité, et nous sommes à vos côtés en cette période de crise », a déclaré Thomas-Greenfield dans un communiqué plus tôt vendredi.
« Alors, nous venons ici en solidarité avec le peuple haïtien en cette période difficile. Et aussi, il est important que nous partagions nos condoléances avec la Première Dame Martine Moïse et sa famille. Mais nous venons aussi montrer notre soutien à la démocratie et au processus démocratique. ”