Premier noir a être médaillé aux Jeux Olynmpiques, Constantin Henriquez, fils d’Alfred Henriquez et de Louise Elie, est originaire de Port-de-Paix.
C’est de cette ville que, vers 1893, Constantin part en France pour effectuer des études. Arrivé sur le paquebot La Bretagne, il est inscrit au Collège Albert-le-Grand d’Arcueil et un peu plus tard effectuera des études de médecine.
Au collège, c’est l’occasion pour lui de rencontrer le célèbre prêtre français Didon, ami de Pierre de Coubertin, connu comme le rénovateur des Jeux olympiques de l’ère moderne en 1894 et fondateur du Comité international olympique qu’il a présidé entre 1826 et 1925. Tandis qu’il étudie, Constantin joue au rugby, ou au « football-rugby » pour reprendre la dénomination qu’on utilisait à cette époque pour cette discipline.
A l’instar de ses condisciples du collège d’Albert-le-Grand, Constantin caresse le rêve de participer aux premiers Jeux olympiques modernes, à Athènes, organisés en 1896, mais il n’obtient pas sa qualification. Constantin n’abandonne pas pour autant.
Il se professionnalise dans ce sport, joue parmi les meilleures équipes et décroche, en 1895, le titre de vice-champion avec l’Olympique de Paris et, six ans plus tard, celui de champion avec le Stade français. On le retrouve dans l’équipe de France de rugby pour la deuxième édition des Jeux olympiques modernes.
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