Emmanuel Macron a annoncé ce samedi des États généraux de la justice alors que l’institution judiciaire est vivement critiquée par les élus politiques et des syndicats policiers et que les questions de sécurité deviennent la principale inquiétude des Français.
Il a par ailleurs souhaité que «le Garde des Sceaux rende compte chaque année au Parlement de la politique pénale du gouvernement», comme le prévoient d’ailleurs les dispositions législatives.
Organisés à la rentrée, ils devraient se tenir sur plusieurs semaines, et dans plusieurs lieux dans les territoires et faire participer les magistrats, greffiers, mais également les avocats et les notaires.
Ces états généraux dépasseront donc largement le débat sur les relations entre la police et la justice.