L’entraîneur de la joueuse de tennis haitiano-japonaise Naomi Osaka affirme qu’elle utilise son statut de superstar pour forcer le changement avec son boycott médiatique controversé à Roland-Garros.
Dimanche, les officiels de Roland-Garros ont menacé Osaka, N.2 mndiale, de disqualification si elle persistait à boycotter les conférences de presse d’après-match qui, selon elle, nuisent à sa santé mentale.
«Naomi a la possibilité d’utiliser son statut pour aborder les problèmes et initier des choses», a déclaré Wim Fissette, l’entraîneur belge d’Osaka, au magazine allemand Der Spiegel.
Selon Fissette, Osaka «sait qu’il est important de parler à la presse» et qu’elle ne boycotte pas les médias «pour elle seule», mais qu’elle est «préoccupée par des questions fondamentales — elle veut provoquer un changement».
«Aux États-Unis, les athlètes veulent plus de liberté dans leurs rapports avec la presse», a expliqué le coach. «Donc ils ne sont tout simplement pas menacés tout de suite d’une sanction s’ils ne se sentent pas bien pendant une journée», a-t-il assuré.
Après sa victoire dimanche contre Patricia Maria Tig (63e) 6-4, 7-6 (7/4), Osaka doit affronter Ana Bogdan (102e) mercredi au deuxième tour à Roland-Garros.