Suite au mot d’ordre de grève lancé par des syndicats de transport, les écoles et le grand commerce ont gardé leurs portes fermées lundi matin dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince. Les rues se sont vidées de leurs passants et véhicules.
Avec ce mouvement, les syndicalists, en particulier l’APCH (Association des propriétaires et chauffeurs d’Haïti), comptent protester contre la passivité des dirigeants de la Primature et de l’institution policière face à la détérioration du climat d’insécurité, avec dee actes de kidnapping, viols, vols et assassinats, et également contre la rareté persistante des produits pétroliers sur le marché national.
D’autres syndicalistes, sous le leadership de Jacques Anderson Desroches avaient lancé une première grève le 4 octobre dernier avec les mêmes objectifs. Ils proettent de revenir dans l’actualité lundi prochain et de lancer une opétation de fermeture des portes de la Primature et de certaines autres institutions de l’État.